« autofictions » est un projet artistique qui se développe avec l'idée du livre comme modèle. Non seulement le récit global est construit comme un roman de vie, mais un grand nombre de planches font directement référence au format du livre. Le livre se présente comme l'aboutissement du projet original de l'artiste, et rend celui-ci accessible, au-delà du public de l'art contemporain, à quiconque s'intéresse à une certaine histoire de la culture populaire, de la bande dessinée au collage, du journal intime au carnet de travail, de l'enfance à l'age adulte, du temps qui passe toujours trop vite, à la vitesse de la vitesse même.
Le livre autofictions n'est pas le catalogue d'une exposition en cours. C'est en fait l'une des œuvres de l'exposition elle même. Un livre au mur ou bien, si l'on veut, une autre exposition.
L'ordre des pages de ce livre peut être comparé à celui des poèmes dans un recueil de poésie, ou à celui des nouvelles dans un recueil de nouvelles. Il n'est ni hasardeux, ni fantaisiste, ni rationnel, ni spatial, ni chronologique. Une lecture a suggéré une image, une visite a appelé un texte. Ainsi s'est élaboré le livrexposition.
L'ordre des pages de ce livre peut être comparé à celui des poèmes dans un recueil de poésie, ou à celui des nouvelles dans un recueil de nouvelles. Il n'est ni hasardeux, ni fantaisiste, ni rationnel, ni spatial, ni chronologique. Une lecture a suggéré une image, une visite a appelé un texte. Ainsi s'est élaboré le livrexposition.
JD.